Rythmes biologiques : se connaître pour mieux gérer son stress

Rythmes biologiques : se connaître pour mieux gérer son stress

Quelques modifications simples pourraient permettre d’éviter d’être dans l’urgence permanente.

Peut-être êtes-vous de ceux qui préfèrent traiter leurs dossiers les plus complexes en fin d’après-midi ; Ou à l’inverse, aimez-vous finaliser dès l’aube les affaires demandant le plus d’efforts de synthèse? Impossible pour vous de vous détendre après le repas de midi ? Pourtant, vos rêveries sont plus fécondes en idées nouvelles avant la sieste… Sauriez-vous définir vos biorythmes, c’est-à-dire vos «temps biologiques» ?

[read more= »Cliquez ici pour lire plus » less= »Cliquez ici pour lire moins »]Car, si la nature nous impose des tempos obligés (nuit/jour) de même que la société (travail/repos), ou la famille dans laquelle nous avons grandi (le lundi, c’est «ravioli»…), il y a en nous une mécanique affinée que nous avons intérêt à bien connaître pour profiter du meilleur de notre énergie, comme pour éviter de dissiper celle-ci inutilement, au mauvais moment. »

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C’est là tout l’objet de la chronobiologie et surtout de la chrono-psychologie, science mal connue s’il en est en France, sinon lorsqu’il s’agit d’interviewer les rares chercheurs en cette discipline – tel François Testu – quand se pose (régulièrement) la difficile question des rythmes scolaires.

Cet angle d’approche temporelle de nos comportements mériterait pourtant d’être développé. Car, lorsqu’il l’est, cela apporte un nouveau regard sur des problématiques les plus difficiles et nos maladies dites «de civilisation».

Les femmes comptent le temps

Ainsi, le Dr Aurélia Schneider, en étudiant la fameuse «charge mentale» dont se plaignent actuellement une majorité de femmes, a émis une hypothèse personnelle et amusante, en découvrant un lien entre ce syndrome proche du burn-out et la chronobiologie. «Dans ma consultation spécialisée dans les troubles anxieux, j’ai observé que mes patientes, contrairement à la majorité des hommes, étaient constamment en train d’anticiper et de compter le temps, explique la psychiatre, qui vient de publier La Charge mentale des femmes (Éd. Larousse). Cette différence avec les hommes – qui ne le font pas de cette façon – est ce que j’ai nommé “la théorie de l’Iceberg”. C’est un comptage naturel, presque un talent spécifiquement féminin, que je mets en relation avec l’horlogerie biologique subtile du cycle d’ovulation.» Et la psychiatre d’ajouter «à partir du moment où elles rentrent dans leur vie de femme, les femmes comptent sans s’en rendre compte».

suite source : le Figaro santé[/read]

 

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