La piste d’une prise de sang pour diagnostiquer la maladie
Une étude américaine, publiée dans la revue Translational Psychiatry, dévoile la piste d’une simple prise de sang pour détecter le plus tôt possible les troubles bipolaires, une maladie psychique diagnostiquée tardivement.
[read more= »Cliquez ici pour lire plus » less= »Cliquez ici pour lire moins »]La découverte de ce marqueur sanguin permettrait un diagnostic précoce de la maladie et la mise en place de traitement adapté.
Des chercheurs de l’Université d’État de l’Ohio aux Etats-Unis ont constaté chez des enfants de 6 à 12 ans souffrant de bipolarité des niveaux plus élevés d’une protéine dite « DBP » (vitamin D binding protein), de l’ordre de 36% comparativement à des enfants sans troubles de l’humeur.
La découverte de ce marqueur sanguin permettrait un diagnostic précoce de la maladie et la mise en place d’un traitement adapté « qui pourrait réduire le risque de suicide chez ces jeunes », souligne Barbara Gracious, co-auteur de l’étude et professeur en psychiatrie clinique et nutrition à l’Université d’Etat de l’Ohio.
Cette maladie psychiatrique, caractérisée par une alternance de périodes d’euphorie et de dépression, est diagnostiquée très tardivement, jusqu’à 10 ans après le début des premiers symptômes. Elle est parfois confondue avec une dépression, d’où ce diagnostic tardif.
Pour confirmer cette découverte et approfondir les recherches, les auteurs prévoit la mise en oeuvre d’une étude plus large s’appuyant sur des prélèvements sanguins de patients bipolaires adultes.
1% à 2,5% de la population française seraient concernés par ces troubles bipolaires soit 650.000 à 1,5 million de personnes, d’après la Haute Autorité de santé (HAS).
source : Bipolar disorder in youth is associated with increased levels of vitamin D-binding protein – Brawnie Petrov et al. – Translational Psychiatryvolume 8, Article number: 61 (2018) [/read]